zizvalley errachidia
Agougil, une mémoire vitale…
Publi� Le 03 / 05 / 2011 à 11:40 | Dans Art & Culture | 1808 Lectures | E-mail Article | Imprimer Article


"Le texte selon, Derrida, l'a pensé comme un système de traces, qui ne se réduit pas à la matérialité du résultat écrit" effectivement, tout ce qui demeure caché, au-delà du langage, une mémoire individuelle/collective qui mit en lumière tout un passé culturel, un mode de vie et toute une vision du monde de cette terre plurielle. Mohamed Agougil, poète de Guir s'inscrit dans la logique d'une révélation/ extériorisation des traces de cette mémoire déconstruite par le biais d'une écriture qui pense, une tribu des mots comme il a dit un Khatibi. Entre l'impression et l'expression, monsieur Agougil nous jette dans le labyrinthe de la mémoire une véritable invitation au voyage dans un royaume où l'être devenu parole. Akhlij, Oued Guir et d'autres textes, une imagination créatrice trace sa voie vers une culture en devenir et une mémoire à venir. Dans ce sens Bachelard dit la chose suivante : « le monde vient s’imaginer dans la rêverie humaine ».
La flamme poétique de Moha se dévoile à travers une singularité de l’écriture, une réinvention de la langue de ce mélange entre la langue tamazight et la langue française. Dans ce cadre Derrida ajoute ceci : « le poète est celui qui laisse le passage à des événement d’écriture qui donne un corps nouveau à cette essence de la langue ».
La libération de la mémoire continue avec la dynamique de Guir, la voix/voie d’Akhlij écrira : « Agougil habite en poète ».

Mohamed NAIT YOUSSEF.

Commentaires article
Votre nom:
Votre E-mail:
Message:
code: 1+5=