Un grand salut à toute l’équipe de notre site favori : zizvalley. Merci
Une interview avec Nietzsche…
Nietzsche, Friedrich (1844-1900), philosophe allemand, qui formula une critique
radicale de la pensée occidentale et de la morale chrétienne. Ce philosophe nous
parle ici de quelques grandes lignes de sa pensée…voilà l’interview :
- Bachir : On trouve que certaines gens attribuent beaucoup
d’importance aux apparences, ils croient que les apparences et l’aspect
extérieur sont les seules qui déterminent l’être et lui donne de la valeur.
Qu’en pense vous ?
-NIETZSCHE : Je te dis tout simplement la chose suivante :
Deviens ce que tu es…et devenir ce que l'on est, cela fait supposer que l'on ne
se doute même pas de ce que l'on est.
-- Bachir : vous avez écrit que la crainte a fait progresser
les connaissances de homme plus que l’amour. Mais, si on jette un coup d’œil sur
le parcours de la connaissance humaine on rend compte que celle-ci était/ est
toujours comme une bien aimée que l’homme a aimé avant de la chercher…l’histoire
d’évolution de toute l’humanité est fondée sur cet amour. La philosophie
d’ailleurs, ne porte pas ce nom que parce qu’elle part de ce principe : amour de
connaissance. Sur quoi avez-vous fondé vos propos, à vous ?
-- NIETZSCHE : Ecoutez, la crainte a fait progresser la
connaissance des hommes plus que l'amour, car la crainte veut deviner qui est
l'autre, ce qu'il sait, ce qu'il veut, en se trompant, dans ce cas, on créerait
un danger ou un préjudice.
-- Bachir : Dans vos écritures, les lecteurs voient que vous
critiquez beaucoup la morale et les gens qui font la morale. Pouvez-vous me dire
pourquoi cet attitude ?
-- NIETZSCHE : cher ami, la morale n'est qu'un langage figuré
des passions.
-- Bachir : Vous savez que l’erreur est une particularité de
l’homme, tous les êtres humains commettent des fautes, la différence entre eux
demeure dans le fait que ils y ont ceux qui, commettant des erreurs, éprouvent
des remords et d’autres qui restent sans remords ni regret. Quelle votre
position, à vous au sujet de remords ?
-- NIETZSCHE : Le remords, je n'aime pas cette lâcheté à
l'égard de nos actes.
-- Bachir : Selon vos thèses fondamentales, les valeurs
traditionnelles représentées essentiellement par le christianisme ont perdu leur
emprise sur la vie des individus : Dieu est mort. La preuve… c’est que l’homme
après sa venue au monde était abandonné à son sort, à ses souffrances, dieu
n’intervient pas…pour l’aider…
-- NIETZSCHE : Oui, Dieu est mort, maintenant nous voulons que
le surhomme vive… L'idée de Dieu fut jusqu'à présent la plus grande objection
contre l'existence. Nous nions Dieu, par là seulement nous sauvons le monde… Je
vous enseigne le Surhomme. L'homme est quelque chose qui doit être dépassé.
-- Bachir : L’histoire de toute l’humanité est fondée sur le
principe de dépassement, une vérité qui s’avère dans tous les domaines ; la
science, la littérature, l’art… il y a toujours cette quête de nouveau, cette
envie de faire une rupture avec des convictions dépassées voire paralysantes.
Qu’en pensez vous ?
-- NIETZSCHE : Certes, les convictions sont des prisons.
-- Bachir : Professeur, j’ai écrit récemment un article qui
était publié sur zizvalley. Les commentaires qu’ont été faits à cet article
étaient partagés entre des commentaires qui me blâment et d’autres qui me
félicitent. Dites-moi professeur… comment…
-- NIETZSCHE : Mon ami, ce qu'on fait n'est jamais compris mais
seulement loué ou blâmé.
-- Bachir : Dites moi professeur, comment le philosophe
Nietzsche voit –il l’amour ?
-- NIETZSCHE : L'amour est l'état dans lequel les hommes ont
les plus grandes chances de voir les choses telles qu'elles ne sont pas…et
puisque on a évoqué la femme, l’homme et l’amour je te dis que dans la vengeance
et en amour, la femme est plus barbare que l'homme. (Rire…)
-- Bachir : Vous avez parlez du doute, de la certitude et de la
folie… et vous avez écrit que le doute nous rend des fous, nous pousse vers la
folie et…
-- NIETZSCHE : Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui
rend fou.
-- Bachir : L’homme primitif était un homme qui croyait à la
superstition…mais dés que il commence à passer les phénomènes naturels auxquels
il faisait face quotidiennement au crible de la raison, il abandonnait la
métaphysique. Malheureusement, le phénomène de croyance continuer à exister dans
certaines sociétés, la mienne par exemple… croire à des forces invisibles,
croire à des personnes…à des idiologies. Qu’en dites vous, professeur ?
-- NIETZSCHE : Oui, où l'homme cesse de connaître, il commence
à croire.
-- Bachir : un dernier mot professeur…
- NIETZSCHE : Les pensées (...) sont des symptômes.
Merci professeur Nietzsche…bienvenue à
Elbachir tanafaat
bravo